Tu me crois acquise mais regarde-moi je pars
Du labyrinthe des sentiments j'ai trouvé la sortie
Ne prends pas cet air d'étonnement ahuri
Tu as toujours su que mon cœur est sans fard

A éparpiller tes regards tu as perdu le mien
Je prends la poudre d'escampette, plus de perlin pinpin
J'irai cultiver ailleurs dans un autre jardin
Mes jonquilles dont tu n'as pas pris soin

Tu me voulais gardienne et je le fus sincèrement
J'ai trouvé solutions d'une vie en questionnement
Que tu as prises et pourtant toujours tu te mens
Alors que tourne et retourne tristement la roue du temps

Tu pourras encore frapper à ma porte elle n'est pas fermée
Mais ne sois pas surpris que le face à face n'ait plus même saveur
Tu pourras tendre ta joue mais loin est la douce heure
Où innocente je pouvais tout trop accepter

Les circonstances ont coupé lentement la certitude
J'ai mis mes rêves dans d'autres wagons vers le large
Au revoir les illusions, elles n'étaient pas sages
Je sais la leçon ainsi formulée est rude