Mon âme empeste ce drôle de goût de pierre
Le démon qui osa me faire prisonnière
Sa peau, sa chair, sa langue, son odeur, ses yeux
Bleus, ce n'est que pour moi que je les veux
Que je vis, et j'erre alors sans ces millions de
Charmes insipides qu'empestent corps et cœur
A l'aune de mes saisons, il en fut l'été
A l'orée de ma peur, il en fut le courage
A la mort de mes amours trop dilapidés
Il en fut ainsi venu, l'orfèvre des heures
Mon âme empeste ce drôle de goût amer
Pourquoi, s'il est le fruit interdit
Ne suis-je donc pas encore au Paradis
Qu'attends je, enfin, si ce n'est que la rage
Qu'il me faut, coupez donc ce fil rouge
Qui n'en a même plus la couleur, il n'a que
Celle transparente de mes pleurs
Enfin, faîtes que cela cesse, que cela bouge
Attends moi, je me déterre de cette emprise
J'ai rejoint la beauté de celui qui me fit lâcher prise
Écrit par Nairi
Les erreurs ne se regrettent pas, elles s'assument.
Catégorie : Pensée
Publié le 23/02/2024
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Ce démon cornu à l'air d'avoir trouvé son ange encore un beau poème, bravo |
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