Depuis le rivage, là, elles le regardent
"Cueilles-moi" crient Narcisse et Myosotis
Alors que de l'autre côté, elle court
Mais il est plus rapide et alors il foule la berge
Du lac de boue limpide et atteint la barque
Elle, qui court, n'est plus qu'une ombre
Disparaissant au milieu de la sérénité des enfants
Qui oublient sa tristesse en lisant calmement
Ces jeunes trop sérieux, ils comprendront en grandissant
Elle se tient debout, maintenant
Trop, mais il faut bien ne jamais s'effondrer
Après ce départ, elle est écrasée sous son ombrelle
Tout est trop beau, trop parfait : elle pleure
Et lui, sur la barque, il s'est enfui
Rejoindre ces anges qui ont fait pareil avant lui
Il l'observe et regrette, mais sur la barque figée
Il ne peut rien faire à part se laisser entrainer
Faibles et seuls, à l'infini les voilà livré
Ils attendent impuissants de se faire dévorer
Écrit par Nairi
Les erreurs ne se regrettent pas, elles s'assument.
Catégorie : Poésie
Publié le 24/01/2024
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