Une âme joyeuse s'enfuyait souvent
Dans cette danse folle de la musique
Un chaud ravage qui venait, la ranimant,
L'alcool lui montant presque trop utopique.

Une âme qui s'oubliait de temps en temps
Et dans tes bras, se retrouvait et souriait
Toi qui a su la ramener toujours dans le présent
Qui a su l'aimer comme jamais, elle n'espérait

Une âme qui simplement, le temps d'un temps
Avait espéré voir un futur presque joyeux
Alors que tout le monde la regardait comme un dément
Et que toi seul la voyait avec un sourire heureux

Une âme que tu as abandonnée, seule à jamais
Et qui depuis ne peut plus se rattacher à tes bras
Une âme qui ne sait plus comment se relever
De cette enivrante dépression où tu l'abandonnas

Une souffrance qui lui est maintenant trop attirante
Une douleur dont elle n'arrive plus à se séparer
Un coeur brisé qui ne demande plus qu'à t'aimer
Dans un espoir presque trop vain d'être ton amante

Parce que d'espoir ne lui reste plus que des barreaux
D'une prison qui désormais enferme cette joyeuse âme
Le regard remplit du désespoir qui lui colle à la peau,
Douleur de la solitude qui coupe son coeur telle une lame