On se connait tous deux, d'un lit,
Que l'on aimait à partager,
Dans d'autres temps, d'une première vie,
On se regarde, et l'on se plait.
Moi qui pensait n'être qu'un grand ours,
En une peluche, tu m'avais transformé,
Même plus de griffes, rien que l'amour,
Qu'au long des jours j'aimais donner.
Avec ma tête de bizarre, de type cassé, un peu abstrait,
Avec ta belle silhouette, ton charme, m'avait enfin ensorcelé.
Que voulais tu ? Que je reste ?
Je le voulais aussi, mais pire,
Fut de savoir sans prétextes,
Notre déliaison anonyme.
J'habitais si loin de toi,
Je ne comptais même plus mes heures,
Quand je rentrais, c'était trop tard,
Tu dormais, ça te faisait peur.
Et ce grand type, oui, il t'aimait,
Il te délivre une dernière rose,
D'un endroit qui pour toi, est,
Trop loin de ta couche, dernière chose.
Si au fond, je suis ce type,
Qui t'aimait, t'aimant encore,
Ne me laisse pas en anonyme,
Car avec toi, je m'appelais Grégor.
Reposes toi, et puis aime,
Un autre type qui sera présent,
Plus souvent que moi, il faut l'admettre,
Il sera déjà plus charmant.
Au fond de mes rires de surface,
Sous cette plume qui est de verre,
Je m'en sers un, je n'ai plus place,
Alors j'écris, l'histoire ancienne...
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Écrit par Noctendiurne
Et si je peux oublier, verbe, et si je peux, et sans paroles,
Te dire des choses, même les mêmes, Sans de l'emblême, être l'aumone. Gregor Perret http://gregorperret.blogspot.com/ Catégorie : Amitié
Publié le 24/05/2009
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| Superbe.. j'aime beaucoup ton texte, Gregor ! ^^ On sent beaucoup d'Amour dans ce poème bien qu'il soit un peu dissimulé. Amitié. Petit Coeur. |
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