A vous, Madame, qui m'avez reconnu,
je voudrais réserver une lettre de coeur,
Pour vous, la beauté, et pour moi cette plume,
Pour écrire le constat de ce que furent nos erreurs.

A vous Madame, je vous laisserais la vie,
Vous aimant tendrement, je ne laisserais la colère,
Ronger ce que furent nos Ames, et puis dire des bétises,
Je ne veux pas que de nous, il n'y est que Poussière.

A vous, Madame, aux yeux de l'océan,
Tombée d'une planète, qui n'avait que l'odeur,
De ces belles qui m'attirent, de leur charme conséquent,
Je parle d'elles au lieu de vous, ça me fait moins peur.

De savoir qu'un jour, je retrouverais peut etre,
Au cou d'une belle, votre Ame d'amour,
Je me rassures, et j'essaye, d'y croire dans ma tete,
Mais je vous sais unique, quand des autres, je me fout.

Pour vous Madame, je laisserais mes fantomes,
Et si je dois enfermer, jusqu'a mes anciens reves,
Je ne serais alors, meme plus fait de prose,
Si vous le demandez, je stoppe tout, j'arrete.

Si au creux de mes textes, je vous fait un peu peur,
Si au creux de mes rimes, vous y voyez le reste,
Alors sachez Madame, que je n'aurais de demeure,
Qu'au creux de vos bras, pour des blessures anciennes.

POur vous, Madame, j'en oublierais de vivre,
Si vous le demander, je serais innocent,
Je ne serais plus un gros bras, toujours moitié ivre,
Je ne fumerais plus, j'en connais conséquences.

Alors Ma Dame, je vous laisses maintenant,
Mais je sais de vous, que vous ne demanderez,
Pas ce qui me fait peur, ce qui vaux ma clémence,
Et pour vous mon Amour, et ma vie tout entière.