Sous les vers de surface, en passant par nos virgules,
Points et lignes, bien en place, mais qui dérangeraient nos plumes.
Dans les on-dit, dans les chimères, dans les poèmes répertoriés,
Sous le joug de l'ami Voltaire, ou quelques autres enrubanés.
Il faut ainsi trouver sa place, plutot guinguettes, et puis frous frous?
Ou bien polis à la surface, d'une plume qui serait sourde.
Dans les crochets et les guillemets, quelques paroles d'élégants,
Quelques baffes qui traversent nos tetes, quand proverbe nous ressemble.
Dans les bouquins et dans l'histoire, On en a eu de beaux conteurs,
Certains maintenant seront de marbres, tandis que d'autres sont chomeurs.
Dans le réel et dans l'abstrait, dans un beau cadre, ou inconnu,
Fut un beau jour le poete, qui ne sut retenir sa plume.
Dans le passé de nos non-dits, on griffe le papier, on se ressemble,
On ne sait pas qui on écrit, car la main de plume n'est pas aimante.
Dans la beauté de nos abstraits, dans toutes ces plumes réunies,
Qu'est ce qu'on sera devant l'éternel? Un homme connu, ou bien une ligne?
Dans la rigueur de nos soirs, on se murmure à qui de droit,
Pour les poètes du samedi soir, de la plume, il n'y a Foi.
Alors dans un dernier passage, je change, pour charger la cartouche,
Je tire sur nous en cette page, car nous sommes branches, et non la souche...
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Écrit par Noctendiurne
Et si je peux oublier, verbe, et si je peux, et sans paroles,
Te dire des choses, même les mêmes, Sans de l'emblême, être l'aumone. Gregor Perret http://gregorperret.blogspot.com/ Catégorie : Amitié
Publié le 05/06/2009
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| Trés sympa on est tous un peu les branches quelquefois aussi la souche... | |
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