A l'heure ou il n'y aura plus d'hiver,
Au temps futur qui nous viendra,
En passant ce temps naguère,
De cette horloge rebutoire.
A l'heure d'été, je veux t'offrir,
Une rose qui serait belle,
De mon coeur sans les épines,
Je prends des gants pour ce poème.
A l'heure où la montagne s'apaise,
A l'heure où je retrouve mon Ame,
A l'heure d'été dans mon hiver,
Dont le sentier est macadam.
A l'heure du jour, ou de la nuit,
Où tu liras ces quelques vers,
Dont je sais bien la rime facile,
Mais, c'est tout ce que je sais faire.
A l'heure d'un jour qui se rapproche,
Mais je ne veux pas trop en dire,
Déblatérer au fond c'est moche,
Tu me diras écrire des lignes...
Au temps futur sans la poussière,
Auquel j'aspire de participer,
Seras tu là et encore mienne,
Ou ne serais-je qu'un songe passé ?
Et dans l'instant qui se termine,
Je sais que tu rêves, car il est tard,
Et moi j'écris encore des lignes,
Je suis fantôme, mais j'ai espoir.
A la minute qui s'enchaine,
Se finira ma dernière phrase,
Pour un trop facile "Je t'aime",
Que je n'su dire, quel manque de charme.
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Écrit par Noctendiurne
Et si je peux oublier, verbe, et si je peux, et sans paroles,
Te dire des choses, même les mêmes, Sans de l'emblême, être l'aumone. Gregor Perret http://gregorperret.blogspot.com/ Catégorie : Amitié
Publié le 12/06/2009
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