Une Rose s'est posée sur l'épaule de ce jour,
Dont les heures passantes ne voulurent céder,
Les minutes en seconde, et le reste tout autour,
Comme si Dieu tout là haut, avait l'horloge arrêtée.

Ce soir, mon crayon défile tout seul, comme s'il avait besoin de parler,
D'autre chose que des maux, ou bien d'autres linceuls, il défile seul et entier.

Cette nuit, les vacarmes, qui me servent de murs vont enfin quelques heures s'arrêter,
Tu dors sur mon bras, j'fais dans la littérature, ou dans le rêve éveillé.

A l'aurore de mes bruits, je ne veux te promettre, une vie tellement belle et tout ça,
Te parler de la vie, te parler des comètes, te faire voir mes rêves et ma voix.

Je ne suis pas un héros, un bien vrai un gros dur,
A la mèche rebelle, ou bien sur mon cheval,
Je ne suis pas bien grand, je n'ai pas fais d'études,
On me donne des noms, quand on se souvient de moi.

Dors ma beauté, petite perle de pluie,
Mes épaules fatiguent je suis bien fatigué,
De ce monde pas très drôle, de ce qu'est ma vie,
AU creux de tes bras, je réapprends mon vers premier.

A m'asseoir sur un banc fut déjà écrit,
A des temps plus anciens, que furent mes années,
Je me contenterais d'un "Je t'aime" en tout hymne,
Beaucoup plus banal, mais qui sonne aussi vrai.

Ce soir au balcon, lève les yeux aux étoiles,
Et dis moi qui serais-je pour veiller sur toi,
Serais-je constellation, ou filante moins stables,
La lumière de nos Etres éclairera la pénombre.