Papa, Maman, je vous écris,
Je sais pas trop, si z'etes ensembles,
Si vous reconnaitrez mon rire,
Le double jeu du fond d'ma chambre,
Papa, Maman, je suis bien là,
Je sais pas trop pour combien de temps,
Si j'en ai fait la moitié déja,
Ce serait le quart de ma souciance,
Papa, Maman, je vous écrit, alors que vous mangez les fleurs,
Bien à l'envers, c'est bien tant pis, quand écrire est ma rancoeur,
Papa, Maman, j'espères, z'etes fiers, de ce chemin qu'j'ai parcouru,
Pas si facile sur cette terre, quand en dessous, on jette des urnes,
Je touches plus trop à la came, j'ai même reposé un peu mon verre,
Je casses plus d'tête quand j'ai la haine, mais j'connais
pas l'amour véritable,
Papa maman, j'espères qu'ici,
Au plus profond de ma mémoire,
Vous déciderez un jour de partir,
Ca serait bien, je broie du noir.
|
Écrit par Noctendiurne
Et si je peux oublier, verbe, et si je peux, et sans paroles,
Te dire des choses, même les mêmes, Sans de l'emblême, être l'aumone. Gregor Perret http://gregorperret.blogspot.com/ Catégorie : Amitié
Publié le 03/09/2009
|
| Poème Précédent | Poème Suivant |
| Annonces Google |
| émouvant ! amitié marie! |
|
MARIE L. ![]() |
