Et n'oublie pas petite, que j'ai l'coeur qu'est cassé,
De par mes souvenirs, J'ai l'âme fatiguée,
Et n'oublie pas, mignonne, que je n'ai rien que moi,
Le sourire papillonne autant que j'use mes pas,

Alors dans la grand messe, si tu viens me rejoindre,
J'espère que tu pourras, réparer ce grand cœur,
Qui étant trop aigri ne sait plus quand est l'heure,
Prends l'outil efficace, je te tiendrais la main.

J'ai les années pressantes, je ne veux plus courir,
J'en ai marre d'écrire, alors je vais laisser,
Ma plume au grand clou, peut être qu'ils vont partir,
Les fantômes qui me courent, maintenant qu'j'suis cassé,

Alors dans un dernier effort, j'essayerai d'être bien,
Te montrer mon vrai nom, accepter mon image,
Accepter mon visage, que je n'aime qu'en fin,
De mes démons d'ivresse, tu aimes le bricolage ?

Dans un dernier couplet, je dédierai ma flamme,
Au cou d'une belle fille haute comme trois pommes,
Mais qui est bien costaud, et qui a du courage,
De vouloir aimer le type qui n'aimait pas les hommes,

Alors dans un refrain, que je veux nostalgique,
Je rappelle Jadis, que je contais les fleurs,
Mais qui du temps furent, peu à peu transgéniques,
Si tu m'aimes un p'tit peu, accepte donc mes peurs.

Je n'ai pas le temps, je n'ai plus l'envie,
De courir au manteau de la vie qui diffère,
Je n'ai plus de blouson, et m'attriste la pluie,
Met du soleil à l'âme, enlève donc ma poussière.

Tout c'que j'peux te promettre,
C'est t'aimer de mon mieux,
Je ne sais écrire, des papiers de l'amour,
J'ai le cœur trop aride, mes mots non-mielleux,
Je t'aimerai ma petite, si tu aimes mon cœur.

Fais moi voir dans tes yeux, la chaleur des étoiles,
J'y ai cru, fut un temps qui ne se souviendrait plus,
Du gamin de lumière que je fus, un moment,
Refais donc vivre mon âme, Je te rendrai heureuse