Petit papillon, tu scintilles de lumière,
Mais que viens-tu faire, au creux du salon ?
Au creux de mon monde, aride sans prières,
Car j'ai pour cimetière, l'autre côté de mon ombre,

Petit papillon, ne t'approches pas trop,
Au creux de mon épaule, tu voudrais te poser,
Ça me fait un peu mal, ça me fais surtout drôle,
De revoir papillon, aux yeux bleus qui transpercent,

Tu arrives ce soir, en faveur de la nuit,
Et c'est bien le jour qui m'a fait déposer,
Ces photos de nous deux, papillonnant tranquilles,
A l'époque mon sourire, sonnait bien plus vrai,

Papillon papillonne, ne te met pas en cage,
Car si mon regard dore, mes barreaux à l'or fin,
Ce n'est qu'esthétique, je suis pris dans nos pages,
Papillon, pourquoi veux tu me prendre la main ?

Papillon, tu es belle, et ton battement d'ailes,
Me réchauffe le cœur,
Il bat bien plus vite, quand je te sais moins lointaine,
Papillon à tire d'ailes, tirons nous à deux,

Je n'suis pas que travail, je me lève le matin,
Je me couche le soir, et je recommence,
Papillon fait de ma cage, sauter les barreaux fins,
Souffle moi à l'oreille, que j'ai cette élégance,

Brise moi donc ces chaines, éclater mon sourire,
Me redresser sans peine, réapprendre à vivre,
Je t'attends papillon, et les heures sans chaines,
Seront bien plus belles que quand tu es partie.