Un souffle égaré
Comme un bruit de fond
S'échappant de la réalité
Là , dans un rêve fou ,
Je te sais près de moi
Créative et folle
Me voici
Ma folie a bien des mystères irrésolus
Ma créativité éveillée
Derrière l'ecran je te vois
Et je prend le meilleur de toi
Pour jeté le pire
Idéalisé et sublimé
Ton image
Un humour féroce
Comme un monde de magie
Tes bras je ne peux les saisir
Tant pis
Puisque mon imagination est une fertile machine
Je n'ai besoin de rien
Juste de partir
De quitter la terre
Pour m'envoler loin de ses mers

Je sais tout , tout ce qui a à savoir
Qu'un jour nous quitteront tous cette terre
Qui nous a habité

Au milieu de cet asile
Ma voie est aliénée de pensée

Je manie les mots silencieux
Plusieurs facettes accroché a mon visage
Des larmes de Sel
Et des sourires d'or
Des rires éternels
Et des colères de terreur

Au fond de moi , je garde ma rage bien au chaud
Derrière l'ecran je vois tes grands yeux verts louchés
Comme deux grosses billes d'émeraude
Un jour , je quitterai l'enfer

Je retrouverai ceux qui m'attendent
A un carrefour stop démence

Mon style aucune machine ne pourrait me le subtiliser
Loin de la perfection , unique référence
Laisser donc vos préjugés sur le bas côté
La seule vérité ne vous sera jamais raconté
Seulement les mensonges que tout sera eternel

L'éternité sous la tombe
Nous attend au final tous et toutes
Plus tôt et trop tard
Bientôt , comme des au revoir qui n'en finissent plus

Un asile , tes bras sont mon asile
Comme tes yeux verts la nuit un exil
Tu habille ma folie de rire
Mon ennui devient un sourire

La vie m'a déjà tout pris
Le coût de mes désirs
N'ont aucun prix

Je peux encore rêver d'espoir
A emmerder les abrutis
Qui juge
Qui critique
Sans connaître ce mal être d'être dans le conforme
Comme des pâles photocopies copié sur le papier

Anti - conformiste
Où l'asile a le goût d'exil
Tes yeux a gravé
Sous la terre
Les miens ont quitté ce système depuis des siècles
Je ne reviendrai pas dans cet univers
Je resterai dans le mien loin de la misère
Que je ne porte plus sur mes épaules

A quoi bon , la misère est partout
Dans ce monde d'immonde
Mon seul repos est de quitter terre

De caresser les etoiles
De sublimé les êtres
Derrière un ecran éteint

L'insomnie est grandissante
De rêve brûlant
En feu nous seront
Des corps sans vie
Voilà la réalité et la seule vérité
Même l'amour meurt un jour
Et les passions confuses
Dans l'âme perdure

Que reste t il de l'amour quand meurt notre corps
Traverse t il ce passage
Où es tu

Dans le ciel
A briller
Ou dans mes yeux
A couler

Je pleure depuis des millénaires
Le sang de mes absents
Que j'aime éperdument