Flammèche inconsciente
Ou quand bien même arrive l'aube
Qui glisse le long de la pente
Quand s'engouffre le souffle sous les robes
Et le désespoir incertain
Qui coule comme une larme
Découvrant un nouveau terrain
Celui ou s'entrechoquent les armes
Les mots fusent, et les discours
Les entrevues, et les refrains
Les chansons douces de toujours
Sont mises à nues d'un coup de main
Et ce chant du cygne
Cette mélodie entraînante
Ce sentier rempli de signe
Que l'on regarde et qu'on arpente
Le long des rivières et des cours d'eau
Où s'accumulent peines et cris
Où gisent larmes et fardeaux
Qui se perdent au milieu de la nuit
Ce poème n'a pas de sens
Que des mots qui viennent en vain
À aucun ordre je ne pense
Quand ils parviennent à ma main
Étranger solitaire
Dans ce monde abimé
Qui saigne à même la terre
Être meurtri, désarçonné
Un langage du crépuscule
Dans lequel des vas et viens
Dans le cœur du ciel, se bousculent
Sans jamais penser à demain
Et je marche sur le sable
En regardant avec envie les nuages
Ce voyage inépuisable
S'achèvera au fond des âges...
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magnifique, merci pour ce moment de lecture. |
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