Des humains qui ne peuvent jamais se défaire
Ni des racines ni des branches infinies
En suivant le cours d'échec jusqu'à l'estuaire
Ils tiennent bien un manuel qu'ils recopient

Une relation s'accentue à mesure
Que la terre contourne au gré de leur spectacle
Elle use de leurs maux en relatifs murmures
Pour ou contre elle , se battent leur réceptacle

Deux minutes se suivent , joint une seconde
D'hésitation qui fait crier les égards
De ceux qui feront changer le secret du monde
Ils tentent de s'y atteler par leur regard

En ramant la vie sur une goutte commune
Cette manière de découvrir dans l'espace
Tout ce ce qui détermine la joie ultime
Croire au temps volé à la salutaire place

Du haut d'une falaise on peut toujours la voir
L'ombre de lumière : leurs enjeux qui ne cessent
Où tous les  masques tombent en plein désespoir
La raison qui déferle est sans vrai but d'errance

Nous sommes  êtres faits et effet par amour
Le même qui assaisone nos goûts de trêve
De préparer une rive ayant un parcours
Où nos enfants se baladent liés au rêve

Qui est cette  colombe sauvant la dérive ?
Notre science ? nos valeurs ou nos oublis ?
Est-elle ce chemin dont les aléas privent ?
Une réponse laissée où désir se lit ?