Lorsque je t'ai vu poindre
Tu t'es débattu dans d'hermétiques songes,
Il me fallait te joindre à ce qui me ronge,
Ensemble se rejoindre.
L'âme rigoureuse,
Nous nous éloignons de ce qui nous faisait défaut,
Nos corps arborescents nourrissaient les ombrages,
On se perdait tous deux dans le fruit des âges
De l'éclat des lucioles, nous étions le flambeau,
La flamme chaleureuse.
Nous nous bercions de notre propre euphorie,
Dans nos instants de disgrâce, de non discernements,
La vie battait en nous comme un tremblement,
Sur nos jours poussiéreux s'effaçaient les non dits.
Je te soutiendrais fermement,
Quand tout un ciel viendra nous engloutir,
Et nous noyer sous d'irréductibles vagues,
Quand tu fusionneras à la beauté des algues
Tel un endroit où l'on se plaît à mourir,
Sur l'écueil du temps.
Écrit par cocoboys@hotmail.fr
Que les femmes me pardonnent de n'être fait pour elle,
D'être comme un nuage qui recherche son ciel De n'être qu'un navire toujours à la détresse, Et cette envie de fuir de ceux qui sont en laisse ... Catégorie : Divers
Publié le 16/07/2013
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c'est beau !!! | |
louveblanche |
Magnifique ! "... nos corps arborescents nourrissaient les ombrages.." Splendide ! On en redemande... | |
Marouette |