Mon sang c'est de la merde,
Des trains qui passent à vive allures
Le tout c'est de perdre,
Les heures qui fuient quand tu perdures.

L'immense ciel nous nargue,
Destin se retranchant dans la verdure.
C'est des sourires à peine sûr,
Qui se noient au fond des lacs.

Je bouffe la fureur,
Qui nous conduit à des supplices,
La peau des filles n'est jamais lisse,
On a connu des jours meilleurs.

Douce fable bien macabre,
Aux dents longues et aiguisées
Tu peines trop à respirer
Affablé et broyant du noir .

Tout bat son plein,
Dans les falaises de nos regrets,
Morne des liens que l'on défaits,
De L'astre qui nous joint.