perdu dans les ruelles
pour fuir les caniveaux hydroliques
des grandes artères
le masque qui jamais ne fut justicier
masque empreint de rouge de sa protégée
menait sa quête
pour retrouver
son doux baiser
dont il ne connaisant que le contact et l'odeur
il ne l'avait jamais vu de loin
l'empreinte de semelles zebrant son bleu
zébrure résultat de ses errances su l'asphalte
marque devenue d'infamie sur sa face
faisait de lui un scarface inquiétant
rendant son sourire triste et ambigu
plus personne ne voyait le bleu de ses yeux
le tourbillon
l'emmena au loin
au port des vides contenaires
amas hors de l'océan de lumières
un matin il se réveilla
le poids du jour déjà sur son ciel
il se trouva empreinte contre semelle
parfaitement
elle était la ,
aussi
le masque retrouvant son empreinte
et la chaussure retrouvant sa trace
ils s'emmélèrent ficelles et lacets
noués dans le signe de l'infini
oubliant
maquillage et cirage
il déploya son cerf volant bleu au dessus d'eux
elle fit son pas de danse
planta la vie dans ses yeux
parfois ,
dans la nuit des bidons fait ville
on entend la mélodie du bonheur
des êtres ficelés
des ADN clones
avoir des attaches est parfois une liberté
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Écrit par il etait une fois
Au Soleil du tempo floral et des senteurs musicales
Catégorie : Amour
Publié le 03/04/2022
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Très intéressant ce dernier vers, il donne à réfléchir Merci |
Edelphe ![]() |