Mélopée que j'emploie, développe en l'appui
Du mot que je module, une loi d'univers
L'agile doit d'argile à sculpter plus d'un vers
Touche une note et lève un chant hors de son puits
Monde, mouvant murmure où mon souffle est mourant
Donne brève où vibre une onde une aide aux ténèbres
Dicibles par lais d'homme en des psaumes funèbres
Passant sur sa tombe, et tel un vif vent courant
Messagère à gémir, efface-toi, ô nue
Mais sage, erre, âgée, mire, est face, toit, aux nues
Comme femme aimant d'essaimer nouvelle âme
Flamme d'amie levée dans l'allant d'une lame
L'androgyne engendré a course à handicap
Les pas de sa danse ne se cadencent pas
Quand l'appel du cantique est si quantique, appâts
Des dieux, priant l'adieu aux persona* sous capes
Le cierge effilant lueur a sa lumière affine
Vertige d'être et de n'être pas un seul corps
Dans la fleur est la tige à la froisser encore
Jusqu'au spasme du sperme, en sécant, qui raffine
Deux égos plus égaux, numineuse alchimie
Brûlant des blessures aux foyers d'un seul cœur
Nos douleurs entendues au-dessus du Ciel-chœur
Sont cendrées d'ors, ornant Soleil et Lune amie
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