À la brune où brune, tu te fonds dans la nuit
Je mange en toi la lune aussi bien qu'un croissant
Qui s'élève en la nue, et s'habille d'argent
Où là tu te dévêts en corps plus nue tu luis
Quand lui t'adore ainsi, ton métal est de l'or
Le nuage édredon, et ta teinte est si claire
Qu'elle allume en mon âme une flamme ordinaire
Mais qui consume entier mon cœur comme la mort
L'ombre t'enténèbre où tu descends sur la Terre
Dans l'effet miroitant tel un reflet brillant
Du lac qui te nourrit, et tu meurs solitaire
Au jour, où le soleil émerveille en riant
Balayant de rayons jaillis de son Levant
Qui t'efface en ses ors, donnant vies aux vivants
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Commentaires
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Posté le 28/06/2025 à 05:50:54
| bonjour jacou tes mots "éternels" !issus de ta plume inspirée! me surprennent ! au lever du jour! cette part mystérieuse et iconique! de ta densité " scripturale" !me plait beaucoup ! ( EN FAVORI!) !bonne journée ! poétiquement :) |
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romantique ![]() |
Posté le 29/06/2025 à 14:54:09
| Merci Sylvain le romantique, à pied d'oeuvre dès l'aube pour servir la poésie ! J'aime le mot " scriptural"... |
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jacou ![]() |
