Radieuse épure un ciel bleu veille et lève au jour
Les épées des épis aux lances des silences
De guerriers épandus moissonneurs des violences
Aux pieux suppurant sang la sève de toujours
Murs battus des brèches où siégera la nuit
Un prince et puis sa suite avisée par l'alcool
Sorti des fûts qui mort dans l'âme étête un col
Repu d'un sacre au mât quand gît le corps qui fuit
Qui a perdu la sienne et voit au ruisselet
Le chef ancien qu'il eût s'il fut un homme laid
Se meurt parmi ses champs où demeure un seul chant
De sanglots se glissant aux douves d'un château
Pour légendaire enseigne à s'empreindre très tôt
Les règnes sont du Ciel dans un dernier couchant
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Écrit par jacou
Vivre en Poésie.
Catégorie : Politologie
Publié le 26/07/2022
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Commentaires
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Posté le 27/07/2022 à 08:21:20
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coucou mon imagination m'a emporté ... à l'encontre d'un viking blond et majestueux :) j'ai relu et puis ... merci jacou :) |
MARIE L.  |
Posté le 27/07/2022 à 08:33:53
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L'objectif pointe le ciel au départ, puis à la fin, ce qui permet de respirer à nouveau un air plus serein, mais quand à l'intérieur du poème il s'abaisse sur terre, le sang suppurant dans la violence est montré, loin des cieux... Un poème bien écrit, d'un observateur aguerri Bravo |
| Edelphe |
Posté le 28/07/2022 à 15:46:06
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C'est splendide Jacou, je l'ajoute à mes favoris, bien à vous |
Luca  |
Posté le 28/07/2022 à 19:53:41
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Marie, je te remercie, un Viking de ton imaginaire riche de poétesse me plaît, issu par exemple d'un très bon film comme celui où Kirk Douglas jouait l'air halluciné d'être privé d'un œil sans avoir châtié le coupable sur le champ, ou aussi celui avec Mads Mikkelsen de Nicolas Winding Refn tout aussi hallucinant de violence silencieuse et d'images magiques, cela consonne bien avec la violence relatée ici. Merci Marie pleine de grâces :) |
| jacou |
Posté le 28/07/2022 à 20:03:30
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Edelphe, je vous remercie, j'ai une idée cinématographique du Moyen-Âge, teintée de la légende renaissante selon laquelle c'était pire avant, et de cela je ne suis pas convaincu et le progrès, moral en tout cas, me paraît parfois illusoire, mais c'est à cause du 20ème siècle surtout voire du 19ème (mais la Révolution industrielle avait l'art à ses côtés, quand le nazisme était "dégénéré" lui-même tout en le maudissant, et le "réalisme socialiste" où trempèrent les "poètes" Éluard et Aragon était la négation artistique de l'humanité, en plus...), en tout cas des films sur Jeanne d'Arc ou sur les Croisades peuvent me faire croire des choses telles que... Mais j'ai lu également sur Gilles de Rais, alors je fais la part de mon imagination peuplée quand il s'agit d'estoc, de douve (héroïne personnifiée femme ou idée d'un recueil d'Yves Bonnefoy que j'admire), de taille, d'une féodalité heureusement, elle, dépassée par les temps qui progressent, inexorablement... |
| jacou |
Posté le 28/07/2022 à 20:05:21
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Luca, merci beaucoup de goûter les chocs des mots contre les idées, les pensées fleurs de sang abreuvant les terres humaines. Merci ! |
| jacou |
Commentaires
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