Il est à mes yeux le rythme de mon temps.
Terreau peu fertile de quelques herbes sèches :
Ce sable doux et chaud qui laisse la peau rèche
,
Qu’un sablier de verre égrène lentement
.
Il est à mon arène, sol de mes combats
Par le rouge versé, parfois taché de sang.
Sur le plages immenses il est à mes instants
Un moment de bonheur, quand j’y glisse mes doigts.
J’y ai gravé un jour, te souviens tu encor,
Au lever du soleil ton nom collé au mien ?
Ils furent effacés pareil à ton destin,
Noyés par cette vague, au soir tu étais mort.
![]() |
Écrit par les-fugitifs
"Je suis prêt à crier à la face du monde" Fédor Dostoïevski
Catégorie : Amour
Publié le 16/03/2023
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amour à découvrir... | Poèmes de les-fugitifs au hasard |
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 16/03/2023 à 23:36:53
![]() |
Bonsoir, J'aime chaque Strophe .. Chacune ayant son Message et sa Profondeur .. LyS .. |
Lys-Clea ![]() |
Posté le 19/03/2023 à 18:08:58
![]() |
Le sable, figure d'éphémère et d'infini ... A la lecture de la dernière strophe, j'ai songé aux mandalas de sable que tracent chaque matin les moines bouddhistes, puis qu'ils effacent, symbolisant ainsi l'impermanence de toute chose et donc de la vie. Votre poème a, de plus, une dimension sensorielle qui lui donne une présence intense. |
Ombrefeuille ![]() |