A l’aube du matin, pareil à un mourant
J’ai baladé mon corps dans la cité tranquille,
Où dans chaque ruelle et partout dans la ville,
Soufflait et déferlait, se déchaînait le vent.
Mes yeux bien vivants se posèrent sur le clocher
Qui ne tressaillait pas des à-coups du Zéphyr :
Ce granit solide pareil au lamprophyre,
Roche noire comme les jours de toi éloigné.
Et soudain le vent se tait et mon pas se fige.
Mon regard est porté sur un arbre majestueux ;
Quand l’épais feuillage, cuivré des jours heureux
Prend racine en moi et ses rameaux voltigent !
Le tourbillon se tait, les becs chantent à mon oreille
Je ne suis las de ce spectacle divin,
A m’enivrer d’air comme l’ivrogne du vin.
En vie je cours à toi, la plus belle merveille
,
J’irai, serein, souffler l’amour au creux du cou.
Ma folie se perd dans ta nature exquise.
J’ai cueilli de l’arbre le fruit qu’ils interdisent,
Pour offrir à ton air mon spleen qui se dénoue.
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Écrit par les-fugitifs
"Je suis prêt à crier à la face du monde" Fédor Dostoïevski
Catégorie : Nature
Publié le 15/03/2023
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Bonsoir, Un Vent d'Amour souffle entre ses Lignes .. Et tant d'Emotions vous étreignent en cet Instant .. Beau ! LyS .. |
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