Au plus lointain pays
Dans des champs de roses mortelles
Que peut faire notre sens
Quand il est emprisonné dans cette beauté divine
Joyeuse libre
Les pétales des petites roses chatouillaient
Délicatement ses joues
Passe permis ses mèches de cheveux d'or
Habillé par le vent qui l'enroulait
Ses pieds touchaient la terre chaleureuse
Sans cœur disait adieux aux fines malheureuses
Ses yeux se levaient ver le ciel
Pour lui dire que c'est bien réel
Ses lèvres se rejoignent pour sourire
A fin de bâtir un nouvel avenir
Ses mains se rejoignent
Pour une prière
Pour tout oublier
Tout laisser derrière
D'un geste gracieux
Elle laisse envoler le ruban de ses cheveux
Pour dire adieux
A tout ce qui l'enchaînait
A l'image de son passé
Quand elle était autrefois emprisonnée
Agenouillée par terre
Ses mains enchaînées, reliées
Tête baissée
Yeux noyés dans les rivières de larme
Un ciel noir
Comme le désespoir
Qui venait dans le miroir
Au moment où elle voulait voir
Ce qu'elle est au font d'elle
Mais cette lumière douce, frêle
A su tout détourner
Sa vie, tout casser
Pour être ce qu'elle est aujourd'hui
Libre, plus rien enfui
En elle, elle est libre de vivre a nouveaux.
Quand on vie dans ce champs mortelle
En apprend que notre vie réelle
Dois être plus belle.