C'était grand froid, les arbres maigres se fendaient
Ma peau sèche s'attisait comme un fragile fer chaud
Et mon corps tout entier tremblant se meurtrissait
Au coin d'une porte cochère familière j'entrevois
Cet homme hagard aux yeux bleus, filet de glace
Je le provoque détendu de mon regard sournois
Trop troublé, avide je me suis approché de près
Sa crasse et ses guenilles d'intérêt le servaient
Chevalier des temps heureux, placide il le savait
Il avait noble port, de son moral il me dominait
Je lui ai demandé intimidé si je pouvais l'aider
Il m'a dit être très pressé, de ne pouvoir me parler
Afin de rejoindre le terme de son dernier voyage
Un furtif regard, il pleurait sur son dernier paysage
Ma main je lui ai prêtée, pour dans la paix se bien aller
L'ai certifié : La beauté n'a de vrai qu'une sagesse d'âme
Quand elle se va dans la tranquillité loin de l'infâme
L'or de tes yeux tu m'offres, héritage de ton sourire flatté
Il est parti discret, au lit éternel des âmes oubliées
☼₣€
Écrit par tikalo
je vais par vos hameaux cueillir vos mots et vous les rendre bouquets toujours plus beaux
Catégorie : Amitié
Publié le 07/09/2012
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amitié à découvrir... | Poèmes de tikalo au hasard |
Annonces Google |