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Soleil à l'horizon et la terre s'éveille.
Volets ouvrant les bras, têtes ébouriffées.
Faux espoirs renaissant, la magie du réveil,
Caressant de douceur, visages réchauffés.
Et ils chantent, les fous.
Mais le soleil s'en fout !
Soleil vers le midi et la terre s'emballe.
Du bruit, des sons, des cris, en grande sarabande.
C'est la joie du zénith, vive comme une balle,
Qui s'exprime vibrant comme un arc qui se bande.
Et ils dansent, les fous.
Mais le soleil s'en fout !
Soleil qui redescend et la terre s'essouffle.
Et quelque brume aux yeux qui ternit le visage.
Frénétiques ennuis à vous couper le souffle.
Terrible peur nourrie par de mauvais présages.
Et ils courent, les fous
Mais le soleil s'en fout !
Soleil qui disparaît et la terre s'endort.
Comme un grand cimetière effaré et avide.
Comme un si doux néant qu'on aime, qu'on adore.
Comme un tombeau parfait qui nous emmène au vide.
Et ils meurent, les fous.
Mais le soleil s'en fout !
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Écrit par verarl
Il faut 2 ans pour apprendre à parler et toute la vie pour apprendre à se taire.
Catégorie : Amitié
Publié le 07/02/2008
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Merci Didier. je te l'offre avec plaisir ! |
verarl ![]() |
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On est tous un peu fou ;) J'aime bien ! |
Nighty ![]() |
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Merci à vous tous. je vous adore |
verarl ![]() |
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C'est un très beau poème. |
Michka ![]() |
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