Elle arriva là-bas, tout au bout du chemin
Et je dus à regret ne plus serrer sa main.
Peu à peu son visage abandonnait ma vue,
La ville s’embrumait et cachait bien ses rues.
Le ciel, une illusion, un voile sans couleur,
Occultait le soleil débordant de chaleur.
Les arbres, des rubans qui flottaient dans la brume,
Tels des corps décharnés dépourvus de costumes,
Projetaient sur le sol des ombres transparentes,
De douleurs inconnues et de vaines attentes.
Pour la revoir encore en ce lieu incertain,
Je pensais sans espoir « je reviendrai demain ».
Attendre une journée ce n'est pas bien longtemps,
Mais peut-être là-bas qu'un jour dure mille ans.
Alors je m’aperçus que je ne savais pas,
Qu’au bout de ce chemin se trouvait l’au-delà.

Virgile.

Écrit par virgile
“On ne peut être poète sans quelque folie.” Démocrite.
Catégorie : Triste
Publié le 16/03/2023
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent

Partager ce poème:

Twitter

Poème Suivant
Commentaires
Annonces Google
Posté le 16/03/2023 à 08:21:33
Très beau poème sur l'attente et la mort.

Merci pour le partage :)
scyles
Posté le 16/03/2023 à 18:24:51
Bonsoir,

Ce Chemin a son BOUT !!!

:)

LyS ..
Lys-Clea
Posté le 18/03/2023 à 07:38:56
Superbe .
Bravo et merci.
Charlie
Posté le 19/03/2023 à 09:42:29
Ah!!j'adore
Ma grand-mère me disait surtout ne va pas au bout de ce petit chemin car c'est la fin du monde
Pendant longtemps je l'ai cru
Et puis un jour j'ai découvert un tout un monde féérique
Une rivière des pins de la bruyère des genêts....
Merci Virgile pour ce souvenir
⚘🙂
MARIE L.
Posté le 19/03/2023 à 18:29:26
Cet Au-Delà où "mille ans sont comme un jour", et où "un jour est comme mille ans"

Votre écriture nous entraîne au fil des vers dans une quête toujours plus essentielle et profonde, la vie paraissant riche d'inattendu, comme d'une inévitable fin de non-recevoir réservée à nos schémas trop banals.

J'ai aimé, comme d'hab'. Bravo !
Ombrefeuille
Commentaires
Annonces Google
Ajouter un Commentaire
Vous devez etre identifié pour pouvoir poster un message
Veuillez vous identifier en utilisant le formulaire ci-dessous, ou en creant un compte

S'identifier
Login :
Password :
Apparaitre dans la liste des connectés :

Mot de passe perdu ?

S'identifier

Login
Password
Etre visible
Mot de passe perdu

Rechercher un poème


recherche avancée

Tribune libre

23/03 20:08CRO-MAGNON
Des cons noeuds riz ?
23/03 20:07Chrysantheme
elle ruisselle de connerie
23/03 20:06CRO-MAGNON
C'est la faute à Rousseau
23/03 20:05Chrysantheme
Lyon n'est plus Lyon
23/03 20:04Chrysantheme
Lugdunum capitale des Gaules
23/03 20:02CRO-MAGNON
Avant c'était Lutèce
23/03 20:01Chrysantheme
la faute à qui ?
23/03 20:01Chrysantheme
Paris n'est plus Paris
23/03 20:00CRO-MAGNON
Je préfère ce trou paumé que le trou à rats de Paris
23/03 19:56Chrysantheme
j'y suis allé une fois pas deux
23/03 19:56Chrysantheme
la Belgique c'est un trou paumé
23/03 19:54Chrysantheme
on revient aux sources
23/03 19:54CRO-MAGNON
Oui hélas c'est la vie !
23/03 19:53Chrysantheme
t'es revenu au bercail ?
23/03 19:52Chrysantheme
t'étais pas dans le périgord passé un temps ?
23/03 19:51CRO-MAGNON
Les meilleures j'habite à 500 mètres de la Belgique
23/03 19:51Chrysantheme
frites à la graisse de cheval dans ch'barraque à frites
23/03 19:50CRO-MAGNON
Hein ! Biloute !
23/03 19:50CRO-MAGNON
Je suis chtimi
23/03 19:48Chrysantheme
oui et toi ?

Qui est en ligne

  • Et aussi :
  • 148 invités