Le jour s'assombrit, mais, avant la nuit,
Rougissant des paupières à cause du feu !
Dans la rougeur du piment en cuisine
Tu éteins ta colère noire qui s'enfuit...
A la fraîcheur de l'automne, sous la pluie
Les fleurs se teintent de larmes mauve comme aveu
L'orage fait le ciel couleur encre de chine.
Mes divagations s'égouttent, rien ne luit.
Dans le crépuscule du soir vient l'ennui.
Sur ma feuille à dessin, si je le veux
Je m'octroie une récréation divine,
Non, rien ne vient et le jour s'assombrit.
zenobie d'Ève
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Commentaires
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Posté le 06/11/2011 à 19:21:46
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J'ai été transportée par ce texte. Dans les deux premières strophes, les couleurs s'allument, irradient chaque vers dans le clair-obscur du crépuscule. La dernière strophe annonce l'inéluctable obscurité. Un poème qu'il me plait de lire et de lire encore. |
Harmonie  |
Posté le 07/11/2011 à 07:56:53
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Il y a des jours comme çà où l'on s'attarde sur le temps , la déclinaison du jour et où l'on ne trouve pas l'inspiration . Demain est un autre jour. |
TANGO  |
Posté le 26/11/2011 à 22:30:56
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Laisser vagabonder l'esprit pour que la plume retrouve le chemin de l'inspiration. Bises Ange de lumière |
| Ange de Lumière |