L'épice dans tous nos états

Un petit grain de malice ne fâche
L'homme qui sur son métier ne relâche,
D'un moulin à l'autre un potage d'histoires s'empilent...
Amoureux, mesurez vos épices
Ainsi le charme assaille en complice.
Dans le bournachier concasser n'est pas futile.

Il vient du kérala le grain noir
Qui annulera le désespoir.
Oh, tellicherry en porte cochère
Enfermé dans tes yeux est l'envers,
Et la douleur physique et la douleur morale.
Ici comme ailleurs, chose effrayante
Se cachent en promenade nonchalante.

Quel est le voyage qui vaut la peine
D'être conté à en perdre haleine ?
Toi qui vint dans une rencontre des plus fortuite,
Mouds mes grains à tes moulins secrets
Garde ta recette loin des indiscrets
Et dans notre salade à partager
Qu'elle soit par ta main bien poivrée.
Notre histoire avec d'autres vivantes, demain, la suite.

zenobie d'Ève