Pourquoi quelqu'un l'arracha au nid
Un ventre qui gargouille d'une angoisse ?
Pourquoi désorienté vole-t-il
Vains efforts et perte de contrôle ?
Muscles, chant, savoir en grand souci
Incapable objectif, une poisse
Colle à ses ailes en terre infertile
Pattes repliées sans son rôle.
Mais qu'est-ce qui en lui le hait autant,
Est-ce quelque chose d'un trop plein brisé ?
Comme une vague sans présence échouée,
Là, les ailes repliées, sans butin.
Il meurt auprès d'un vieux bois flottant
La plage impeccable, toute nettoyée.
Quelques promeneurs s'éclaboussent des pieds
La mer efface tant d'empreintes, sans fin.
Zénobie d'Ève
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Commentaires
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Posté le 22/05/2011 à 07:18:52
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le sublime ultime vers sur "les pas des amants desunis"" , mais pas tant qu'on le croit,,, cette mer me lave, moi aussi , me lave le coeur avec douceur et misericorde,, puissance de la Poésie l'image de la poisse , déguisée en insecte pattu , collant , pattes repliées est forte et éminemment poètique merci grande fille ;;; il n'y a que toi,,,, |
flipote ![]() |
Posté le 22/05/2011 à 09:26:12
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l'avant dernier quatrain me trouble ,enclin que je suis à chercher des métaphores dans un ciel en absence d'où la mort succède à la vie dès la naissance. une écriture qui m'intrigue autant qu'elle m'absorbe .bisous poétesse.... |
ulysse ![]() |
Posté le 22/05/2011 à 17:10:32
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"La mer efface tant d'empreintes" sur la grève et laisse un sentiment d'irréalité propice à des interprétations multiples... Subtil et mystérieux |
Aigue marine ![]() |