Mon dentiste a une dent cariée, ça me navre !
Mais ici, je dois dénoncer la pestilence des pieds
De tics nerveux, il est possédé, Quel havre !
Et toujours à bavarder, le plus souvent, de son voilier

Moi, pauvre carpe, bouche ouverte, mains crispées
J'essaie de calmer mon courroux, salive non avalée
Fixant ses sourcils en bataille, multitude d'épés
Qui s'entrecroisent en direction de mes dents, dévoilées

En garde ! Que va-t-il encore trouver : bridge
Se frottant les mains, là, il y a gros à gagner, "Ouvrez"
Et les instruments, de concert, semblent dire, tu piges ?
Va falloir casquer : ne pas bouger, patienter, payer...

Mon dentiste va d'abord devoir faire soigner :
Sa dent, l'odeur de ses pieds, l'éthique et sa belle plaie
Faite à son coup de coq déplumé, bien saigné !
Je n'ai pas pu résister, mes dents oui, c'était vraiment laid.